Crise sanitaire, cyberattaque, crise climatique… Comment faire face aux différents risques de crise ?

S’il y a toujours des bonnes raisons de se réjouir, il y a aussi des raisons de s’inquiéter des risques de crise, quand on constate la concomitance et la fréquence des crises qui déferlent depuis plusieurs années. Sans tomber dans la dramaturgie, il faut reconnaître que nous sommes de plus en plus confrontés à différents types de risques de crise, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur les entreprises, les particuliers et les pouvoirs publics. COVID, inflation, dérèglement climatique, guerres et tensions géopolitiques, pénurie de main-d’œuvre, grogne sociale… face à ces crises plurielles aux conséquences et aux raisons variées, la gestion de crise n’a jamais été aussi importante.

Il est possible que l’impression que les crises sont plus fréquentes qu’avant soit liée à plusieurs facteurs :

• L’accélération de l’actualité : avec les réseaux sociaux et les médias en ligne, l’actualité est devenue plus rapide et plus accessible qu’avant. Les informations sont diffusées en temps réel et circulent rapidement, ce qui peut donner l’impression que les événements sont plus fréquents.
• La recherche de buzz : le moindre événement qui sort de l’ordinaire peut avoir une portée décuplée avec les réseaux sociaux qui font caisse de résonance. Pour l’entreprise, une telle exposition peut la conduire à passer en mode crise sans imaginer que deux jours plus tard, il est possible que plus personne n’en parle.
• L’augmentation des risques : de nombreux facteurs peuvent contribuer à l’augmentation des risques de crise, tels que le changement climatique, l’accroissement de la dépendance au numérique, le sous-investissement dans la prévention et la gestion des crises, ou encore la mondialisation des échanges qui créent de nouvelles sources de tensions.

Dans ce contexte, il est essentiel d’auditer son organisation pour identifier les points de friction et de crise. Les questions à poser lors d’une évaluation des risques sont souvent les mêmes : à quels types de risques l’entreprise pourrait-elle faire face ? Comment peut-elle répondre en cas de crise ? Qui prendra les mesures nécessaires en situation de crise ?

Qui dit crise dit forcément plans d’action. Il est important de les déployer afin qu’ils soient toujours prêts en tout temps, sans oublier de les mettre à jour régulièrement. Ces plans doivent définir les mesures à prendre en cas de crise, ainsi que les personnes chargées de les mettre en œuvre. Ils doivent également prévoir un dispositif de communication pour informer les parties prenantes et rassurer les employés, les clients et les partenaires. Un incendie dans une usine ? Un cambriolage dans une boutique ? Un bad buzz en ligne ? Une enquête judiciaire en cours ? Des données personnelles dérobées ? Ce sont autant de situations qui peuvent survenir à tout moment. Il est donc également important de sensibiliser les salariés aux risques des crises et de leur donner les moyens de les affronter. Cela peut passer par des formations ou des exercices de simulation qui permettent de tester les plans d’action et de repérer les points faibles à améliorer.
Enfin, il est essentiel de travailler en collaboration avec les autorités et les experts pour gérer au mieux les crises. Les entreprises doivent être en mesure de s’adapter rapidement et de trouver des solutions innovantes pour faire face aux défis qui se présentent à elles. Faire face aux risques de crise nécessite une préparation et une réactivité constantes.

Si un pirate attaque votre système informatique un week-end ou qu’un de vos directeurs de site est soupçonné de harcèlement sexuel ou de management toxique, vous devez réagir rapidement. Pour cela, il est important de savoir quoi faire et d’avoir les bonnes ressources au bon endroit. Ce sont des personnes qui travaillent avec vous et qui sont spécialement formées pour agir en cas de crise. Ces référents peuvent être des salariés ou des experts externes capables de se mobiliser très vite selon leur spécialité. Ce qui compte, c’est d’analyser la situation, de circonscrire la crise pour éviter qu’elle ne se propage (par exemple, dans le cas d’une cyberattaque), de mettre en place un comité de pilotage, et de communiquer avec honnêteté et transparence. Cela vaut pour les crises internes, mais aussi celles qui impliquent un public extérieur.

Se former pour devenir spécialiste de la gestion et de la communication de crise est à la portée de toutes et tous. C’est notamment ce que propose le MBA Management et Communication de Crise d’ILV. C’est une formation unique pour piloter une gestion de crise et savoir communiquer sur une crise. Le programme développe notamment la question de la communication digitale sur le volet de la veille et la prévention comme sur les plans opérationnels de la protection des organisations et de leur marque.
Un programme qui est conçu spécifiquement pour les cadres en activité ou en reconversion, les personnes en phase de lancement de projet, ou des étudiants en poursuite d’étude qui souhaitent acquérir une forte spécialisation dans la gestion et la communication de crise.