Devenir coordinateur RSE : un métier au cœur de la transformation durable

Le métier de coordinateur RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenu central dans les entreprises souhaitant intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques à leur stratégie. Devenir coordinateur RSE, c’est choisir de s’engager activement dans la transition durable d’une organisation, en pilotant des projets à fort impact.

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les missions, compétences requises, défis et perspectives liées à cette fonction stratégique.

Le coordinateur RSE est chargé de concevoir, déployer et suivre les actions qui permettent à une entreprise de respecter ses engagements en matière de développement durable. Il travaille en lien avec différents départements pour intégrer la RSE à l’ensemble des activités.

Élaboration et mise en œuvre de la stratégie RSE
Le coordinateur participe à la définition des objectifs RSE avec la direction, puis planifie les actions nécessaires pour les atteindre : réduction de l’empreinte carbone, inclusion sociale, achats responsables, etc.

Suivi et évaluation des initiatives
Il mesure les résultats des actions à l’aide d’indicateurs de performance (KPI) pour évaluer leur efficacité et orienter les ajustements à opérer.

Formation et sensibilisation
Il conçoit des dispositifs pour sensibiliser les collaborateurs aux enjeux RSE et encourager leur implication, via des formations, des campagnes internes ou des ateliers participatifs.

Communication et reporting
Le coordinateur rédige les rapports RSE, communique les avancées aux parties prenantes et peut intervenir lors de conférences ou d’événements spécialisés.

Gestion des partenariats
Il entretient un dialogue avec les fournisseurs, associations, collectivités et partenaires, afin de renforcer les engagements responsables de l’entreprise.

Le poste de coordinateur RSE nécessite un large éventail de compétences, à la croisée de la stratégie, du pilotage de projet et de la communication.

• Maîtrise des enjeux environnementaux et sociaux : connaissance des normes (ISO 26000, CSRD…), réglementations et objectifs globaux (ODD, accords de Paris…).
• Gestion de projet : coordination d’équipes pluridisciplinaires, gestion des délais et des budgets, animation de groupes de travail.
• Communication : capacité à adapter son discours à différents interlocuteurs, en interne comme en externe.
• Esprit d’analyse : interprétation des indicateurs, rédaction de rapports et recommandations stratégiques.
• Conduite du changement : faire évoluer les pratiques internes en douceur, en tenant compte de la culture d’entreprise.
• Diplomatie et travail collaboratif : aptitude à fédérer, convaincre et travailler avec des profils variés.

Une formation en développement durable, en sciences politiques, en management ou en communication peut constituer un bon socle, complété idéalement par une spécialisation en RSE.

L’efficacité d’une stratégie RSE repose sur sa capacité à produire des résultats concrets, mesurables et reconnus.

Le coordinateur RSE utilise différents outils pour cela :

• Tableaux de bord RSE
• Rapports de durabilité (type GRI)
• Analyses de cycle de vie
• Enquêtes internes ou externes
• Audits tiers

Ces éléments permettent de piloter les projets et d’alimenter une démarche d’amélioration continue.

Le poste de coordinateur RSE peut ouvrir la voie à des responsabilités plus larges, comme celles de responsable RSE, chef de projet développement durable, ou encore directeur de la stratégie durable. De nombreuses entreprises, grandes comme PME, cherchent à structurer leur démarche RSE, offrant ainsi de réelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Le métier évolue également vers des dimensions plus technologiques (exploitation des données environnementales, digitalisation du reporting) ou réglementaires (pilotage de la conformité CSRD par exemple).