IA, Data, No code : les 3 défis à relever par les managers – Salon du Management 2024

La démocratisation des IA génératives, ChatGPT en tête, marque les prémices d’une nouvelle accélération dans la transformation des organisations et représente à ce titre une nouvelle frontière digitale… et humaine !

Dans un monde professionnel où l’intelligence artificielle (IA), les données (data) et la programmation sans code (no code) sont devenus des symboles de l’innovation et de la productivité, les managers se posent – légitimement – de nombreuses questions, telles que :

– Comment l’IA permet de gagner en efficacité opérationnelle, individuellement et collectivement ?

– Comment s’appuyer sur les techniques de Data Analyse et de Dataviz pour revaloriser l’aide à la décision en entreprise ?

– Pourquoi le No code est-il une révolution à lui tout seul ?

Derrière l’émergence de ChatGPT, les IA génératives offrent une opportunité inédite pour les managers de déléguer des tâches répétitives et de se concentrer sur des aspects plus stratégiques de leur travail.

Sur le papier, la promesse est séduisante. Elle sera tenue à condition d’adopter une approche intelligible et une utilisation réfléchie des IA génératives et cela commence par le nécessaire questionnement autour des LLM (grands modèles de langage) qui nourrissent les IA génératives, ou autrement dit : quelles sont les sources utilisées pour obtenir ces résultats ?

Dans la même veine, j’insiste également sur le cadre de l’usage des IA génératives, individuellement dans son propre quotidien professionnel, et collectivement au sein d’une équipe. Si utiliser les IA génératives est simple et a vocation à l’être de plus plus en s’affranchissant progressivement des prompts, encore faut-il déterminer à quels fins on les utilise !

Ainsi, pour les managers, il s’agit de monter leur niveau d’exigence vis-à-vis de la stratégie (objectifs, suivi des moyens, soin accordé aux KPIs) et du juste niveau de responsabilité qu’ils doivent jouer au sein du dispositif (gestion de projet, accompagnement des équipes, points d’étape, recadrages, validations etc.).

Si l’IA peut permettre d’obtenir « plus », elle doit surtout permettre de faire « mieux » avec « moins » de ressources, soit un véritable gain de productivité.

La gestion et l’analyse des données (data analyse) sont d’ores et déjà un élément clé de la prise de décision dans les entreprises.

Même si ce n’est pas forcément leur fonction prioritaire, les managers sont dans l’obligation de comprendre où sont les données stratégiques de l’organisation, comment les obtenir et comment les traiter, car c’est grâce à cela qu’ils pourront coordonner leurs équipes en partageant une vision claire des objectifs et des performances. Mais aussi, c’est essentiel, de pouvoir aider le top management à prendre les meilleures décisions possibles.

Moins connu que l’IA et la data, le no code n’en représente pas moins une « nouvelle frontière » à ne pas négliger !

Le no code permet, comme son nom l’indique, la création de solutions digitales (sites, app, process etc.) sans nécessiter de compétences techniques approfondies. En somme, ce qui demandait il y a 10 ans un ou plusieurs développeurs a de grandes chances de pouvoir être réalisé aujourd’hui avec une application no code… par vous-même !

Je cite Webflow et Bubble en exemple, il y en a évidemment beaucoup d’autres, et je ne peux qu’encourager les managers à s’initier à ces outils pour développer des projets digitaux répondant rapidement et efficacement aux besoins de leurs équipes et de leurs organisations.

Dans cette conférence sur les « nouvelles frontières » technologiques, j’ai essayé de dessiner les contours d’un « nouveau » management, un management augmenté grâce aux innovations technologiques, où l’agilité, l’innovation et la personnalisation de l’accompagnement des équipes sont cruciales.

Ce n’est pas une science infuse et la phase d’apprentissage reste importante, mais, c’est mon avis, elle vaut le coup… et le coût !

Les défis posés par l’IA, la data et le no code, pour ne parler que de ces 3 défis, nécessitent une montée en compétences des managers qui incarnent les courrois de transmission au sein de l’entreprise : faire le pari de les acculturer, de les former et de les accompagner, c’est faire le pari de gagner en impact et en efficacité à tous les niveaux.

Si le choix de la formation est généralement un choix payant pour l’organisation, il y a différents niveaux d’engagement (formations courtes, longues, généralistes, spécialisées, certifiantes, diplômantes etc.) et dans ce domaine, à chaque besoin correspond une solution.

Mais s’agissant ici de défis majeurs, les besoins en formation le sont tout autant : c’est pourquoi, depuis bientôt 25 ans, des entreprises font confiance au MBA MCI et à Devinci Executive Education pour former leurs cadres, actuels et futurs, et à raison d’1 semaine de formation par mois pendant 12 mois, afin de les transformer en « manager du marketing digital ».